Car les techniques dans le wŭ shù sont si variées que le corps est apte à faire face à différentes situations
On a des exemples dans les expressions « assis comme une pendule », « debout comme un sapin ». Les organes fonctionnent de manière équilibrée (qi, sang, méridiens libérés).Le niveau plus élevé, c'est la capacité martiale. En effet pour celle-ci, il faut que le physique, le mental et l'énergie soient unis.
Car on peut avoir la capacité de se défendre
Toutes les techniques apprises sont efficaces, mais il faut structurer l'apprentissage en enchaînements individuels, combats arrangés ou libres, et acquérir de l'expérience. Il faut aussi apprendre à supporter les pressions, savoir se protéger des coups et apprendre à tomber.
Car des échanges permanents sont possibles entre théorie et pratique
Avant, le wŭ shù était une discipline secrète, transmise entre des maîtres et une poignée de disciples, sans communication entre écoles. Ce n'est plus vraiment le cas aujourd'hui, au contraire sont favorisés tous les échanges possibles.
Car on y trouve du plaisir ... mais le wŭ shù n'est pas un jeu, un simple loisir
La richesse des techniques est telle qu'elle procure le plaisir continu de la découverte.
Dès le début de la pratique, si on est très motivé, passionné, il faut être capable de pratiquer tous les jours, dans toutes les conditions. Il faut avoir un esprit assez courageux pour continuer. Finalement c'est une façon d'être, de vivre. Pratiquer le wŭ shù permet de repousser ses limites.
Etre capable de toujours tenir sa parole est nécessaire en wŭ shù, on devient capable d'aider les autres, de les défendre, d'avoir des vertus martiales (coeur, courage, intelligence, discipline ...).